CRZ - Atelier des Territoires en Corrèze - Corrèze
Le périurbain des territoires ruraux fragiles, au risque de l’égalité des territoires
2016 / 2017
maître d’ouvrage : DDT de la Corrèze et Ministère du logement et de l’habitat durable
mission : Assistance auprès de la DDT de la Corrère pour la définition de stratégies d’aménagement et de développement durable sur le thème « Le périurbain des territoires ruraux fragiles, au risque de l’égalité des territoires » dans le cadre des ateliers des Territoires 2016-2017
équipe :
- Obras // Architecture-Urbanisme-Paysage
- Transversal // Jean-Michel Roux, expert de l’économie des projets de territoire
- Elioth // Raphael Menard, expert en énergie et mobilité
- D’un champ à l’autre // Dominique Henry, expert en agriculture
accompagnée de Jean-Yves Chapuis comme grand témoin, et de deux conférenciers : Pierre-Henry Tavoillot (Repenser les solidarités territoriales et générationnelles) et Eric Charmes (la France périphérique est dans les villes)
montant des honoraires total à l’équipe : 66 595 € HT + 8125 € HT (avenant pour l’accompagnement de « Grands Témoins »)
L’atelier porte sur un territoire très large, à cheval sur plusieurs intercommunalités plus ou moins récentes dont les contours ont d’ailleurs évolué pendant notre temps de travail. Cette extension géographique très ample implique de grandes disparités à la fois en ce qui concerne les paysages et les caractéristiques physiques, et la situation sociale et les ressources économiques. Quatre caractéristiques du territoire contribuent à ces disparités : la présence du Parc Naturel Régional du plateau de Millevaches au nord ; l’impact de Tulle qui s’effiloche dans les villages le long des radiales qui y conduisent ; les environs de Brive très marqués par un étalement relatif certes, mais bien prononcé ; enfin, l’influence de l’axe métropolitain de l’A20, qui donne une adresse nationale à ce territoire. Selon la proximité de l’un ou de l’autre de ces éléments, les villages et les petites villes ont des développements très différents, la pression foncière varie, les paysages changent, les déplacements pendulaires sont plus ou moins étendus, les revenus contrastés. Ces variations au sein de ce territoire supposé rural et éloigné de l’influence des grandes métropoles nous rappellent à quel point les étiquettes sont trompeuses, et que la notion de périurbain (comme la notion « d’urbain » d’ailleurs) est ambiguë, plurielle.